Zoom sur l’hôtel de ville de Lyon

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L’hôtel de ville de Lyon est un monument incontournable. Il fait face à l’Opéra de Lyon et donne sur la place des Terreaux. Autrefois ravagé par le feu il est aujourd’hui l’un des monuments les plus majestueux de Lyon. Zoom sur ce monument emblématique.

La construction de l’hôtel de ville

L’hôtel de ville fût construit à partir de 1646. L’influence italienne et le style Louis XIII, marquent dans la disposition des lieux et dans la décoration intérieure.

Un incendie ravageur

Très endommagé par un incendie en 1674, on le restaure à partir de 1700 d’après des plans de Jules-Handouin Mansart, architecte de Louis XIV, et de Robert de Cotte. La ligne et l’équilibre général sont alors modifiés par l’ajout de dômes sur les pavillons latéraux et d’un beffroi plus important. Puis, il souffre de nouveau sous les coups des troupes de la Convention en 1793 et connaît une nouvelle restauration sous l’égide du préfet Vaïsse entre 1850 et 1869.

La façade présente un abondant décor sculpté : médaillons figurant plusieurs souverains : Louis XIII, Anne d’Autriche, Louis XIV et Henri IV ; au centre : statue équestre d’Henri IV ; au-dessus des frontons, les vertus cardinales et, de part et d’autre de l’horloge, le Rhône et la Saône.

La décoration intérieure de l’hôtel de ville de Lyon

L’hôtel de ville offre surtout un décor intérieur luxuriant et varié, allant du 17ème au second empire. Le décor du grand escalier est l’œuvre de Thomas Blanchet et représente, en quatre parties, des murs au plafond, « l’éternité de la gloire de Lyon ». De plus, après l’illustration de l’incendie de la ville en 64 sous Néron, le spectacle de Lyon désolé et ruiné, on passe au triomphe de la cité entourée de dieux.

Des œuvres d’art au sein de l’hôtel de ville

L’ensemble des œuvres peintes sont un hymne à la grandeur de la ville et de la monarchie.
Le bâtiment comprend de nombreux salons au riche décor. Le « Grand Salon », le plus impressionnant (325m2), était réservé aux réceptions fastueuses et cérémonies particulières.

Enfin, les peintures d’origine de Thomas Blanchet, détruites par l’incendie, ont été remplacées (belle tapisserie d’Aubusson de la fin du 19ème siècle). Chacun des huit salons a son caractère propre lié à sa fonction et sa décoration.

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